Les lauréats de la mention Transformative Territories
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Publié le 13 avril 2020
Dans le contexte de la pandémie du Covid-19, le Congrès mondial de la nature de l’UICN 2020 est reporté du 7 au 15 janvier 2021, ainsi que les temps forts VIVANT prévus à cette occasion à Marseille. Les évènements prévus pour la Saison VIVANT sont en pause, néanmoins, l’agenda de la Saison est en ligne, il permettra à tous d’aller découvrir les lieux et les initiatives culturelles qui s’engagent, par les sens et l’imaginaire, pour la protection et la valorisation du vivant.
Au programme, des centaines d’événements partout en France, portés par une pluralité d’artistes, d’acteurs culturels et de la conservation de la nature, réunis pour défendre une approche sensible de la biodiversité et du vivant.
VIVANT dessine un parcours artistique et culturel partout en France et notamment à Marseille pour sensibiliser le grand public aux enjeux de biodiversité dans une pluralité de lieux et d’initiatives réunies pour l’occasion sur une plateforme commune : vivant2020.com. Ces approches inspirantes, qu’elles soient portées par des lieux culturels, des espaces naturels, des artistes, des collectivités, des associations, des entreprises, bénéficient de la visibilité et de l’impact de cet agenda commun et de cette plateforme partagée.
Des monographies d’artistes engagés et des expositions thématiques sur les enjeux du vivant, comme les installations immersives d’Angelika Markul au Centre international d’art et de paysage de l’île de Vassivière, le travail spectaculaire de Nicolas Floc’h sur les paysages sous-marins au Frac Provence-Alpes-Côte d’Azur, la reconstitution d’un jardin originel à l’aide de plantes fossiles par Cécile Beau à l’Abbaye de Maubuisson, les Amazonia Expedition Drawings de Lucy+jorge Orta au Drawing Lab Paris, la 8ème édition de la Littorale, Biennale Internationale d’art contemporain d’Anglet intitulée l’Écume des vivants sous le commissariat de COAL, ou encore l’exposition Art en eaux troubles, passionnantes études de la représentation des zones humides dans les arts à travers les siècles à la Maison du Lac de Grand-Lieu en Loire-Atlantique ;
Des institutions culturelles de référence qui placent dorénavant la nature et le vivant au coeur de leurs projets, comme le FRAC Alsace ou le Magasin des horizons qui traite cette année des liens entre pensée environnementale et pensée coloniale, mais aussi des institutions environnementales et des territoires, nouveaux fers de lance d’une approche culturelle de l’écologie, comme l’actif Parc national des Calanques, le Département de Gironde et sa démarche art et nature, le Parc naturel régional du Haut-Jura et son programme de résidences et de commandes artistiques Nature in Solidum, l’engagement renouvelé du Festival pleine nature de Camargue et du delta du Rhône ou encore les itinéraires artistiques du Pays Portes de Gascogne et le festival international du film de rivière au coeur de la vallée de la Drôme ;
L’émergence de nouveaux lieux et de nouveaux modèles, hybrides et transdisciplinaires, comme le Bureau des guides artistes-marcheurs de Marseille qui mène en 2020 une exploration artistique de l’étang de Berre ; les Ateliers Jeanne Barret, nouveau lieu de création porté par un groupe d’artistes engagés sur les docks de Marseille ; la friche Coco Velten et le parc métropolitain Foresta, deux projets créatifs et solidaires marseillais créés par YesWeCamp ; le Parlement de Loire, processus fictionnel pour créer une entité représentative du fleuve, porté par le POLAU-pôle arts & urbanisme ;
Des collaborations inédites entre l’art et la science qui renouvellent la recherche environnementale, comme les projets transdisciplinaires de l’Institut Pythéas à Marseille – cet observatoire des sciences de l’univers formé de cinq laboratoires qui collaborent activement avec des artistes pour partager leurs découvertes -, le Festival Atmosphères qui prévoit pour sa 10e édition cinq jours de rencontres internationales, projections, ateliers, performances, expositions, créations à La Défense et Courbevoie pour penser à travers l’art et la science l’environnement du 21e siècle, ou encore les résidences artistiques de la Compagnie Tangible au coeur de la centrale thermique EDF de Vitry-sur-Seine ;
De nouvelles initiatives pédagogiques et de véritables démonstrateurs pour apprendre à faire autrement, comme le Cluster Art Architecture Paysage et Patrimoine de Bellastock en plein forêt à Evry-Courcouronnes axé sur l’expérimentation de procédés constructifs avec le vivant, ou le Campus de la Transition à Forges, nouveau lieu académique qui rassemble enseignants, chercheurs, acteurs de la société civile pour relever les défis écologiques contemporains ;
Des oeuvres monumentales, des expériences immersives, des ateliers, des rencontres, des festivals, des résidences de recherche, ces divers formats et événements pour tous les publics auront lieu partout en France et plus spécifiquement à Marseille, convertie en centre névralgique d’une mobilisation internationale pour le vivant en juin 2020. Dans la cité phocéenne, il ne faudra pas manquer : le navire aérien réalisé par l’artiste Hortense Le Calvez dans le Port de Marseille, les cycles de conférences pluridisciplinaires orchestrés par Opera Mundi avec des architectes, des écologues et des physiciens comme Étienne Klein, ou encore les 20000 m2 d’exposition consacrée au sujet dans les Espaces Générations Nature du Congrès mondial de la nature au Parc Chanot.
Crédit images : SAFI – Lunettes “vision insecte” / © Minia Bibiany, vue de l’exposition J’ai tué le papillon dans mon oreille / Compagnie Libertivore, Silva © Oriane Bajard
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