
Artistes nommé.e.s pour le Prix COAL 2025
COAL est heureux de dévoiler le nom des dix artistes français·e·s et internationaux·ales nommé·e·s pour l’édition 2025 du Prix COAL,…
COAL est heureux de dévoiler les noms des étudiantes issues des Écoles françaises du champ artistique et culturel nommées pour la sixème édition du Prix COAL étudiant.
Crédit image : Nicolas Floc’h, La couleur de l’eau, Grande rade de La Loire, Estuaire de la Loire, – 15m, Saint-Nazaire, 2020, ADAGP, Paris
Publié le 3 septembre 2025
Le Prix COAL étudiant 2025, également dédié à l’eau douce, accompagne et soutient les jeunes artistes, étudiant·e·s des Écoles françaises du champ artistique et culturel, qui imaginent, expérimentent et proposent des solutions concrètes et créatives aux problématiques écologiques par le biais d’un programme de résidence en partenariat avec les Réserves Naturelles de France. Soutenu depuis sa création par le ministère de la Culture et l’Office français de la Biodiversité, le Prix COAL étudiant bénéficie dorénavant d’un nouveau partenariat avec MAIF.
TROIS ÉTUDIANTES NOMMÉES POUR LE PRIX COAL ÉTUDIANT
Khouloud Benzarti (Tunisie), Cartographie d’une absence
Popline Fichot (France), L’orchestre des fuites – Le souffle des daphnies
Clara Niveau-Juteau (France), Fresque du Vivant
PRÉSENTATION DES PROJETS
Khouloud Benzarti (Tunisie), Cartographie d’une absence
Dans le territoire natal de Khouloud Benzarti, en Tunisie, l’eau est rare, instable, fragmentaire. Elle ne coule pas du robinet comme une évidence, elle s’attend, elle se devine, elle s’économise, elle se négocie. Elle n’est jamais acquise. Ce rapport à l’eau, fragile, sensoriel, parfois anxieux, a profondément marqué sa sensibilité. Avec Cartographie d’une absence, elle propose une écoute de l’eau douce dans ce qu’elle a de plus silencieux, de plus fugitif, et de plus essentiel ; une poétique de la présence. L’artiste projette d’installer une série de dispositifs légers dans le paysage, cherchant à révéler les états fugaces de l’eau douce : condensation, rosée, perlage, ruissellement discret, humidité du sol, brume éphémère. Chaque dispositif, dûment documenté, devient le point d’observation de manifestations ordinaires, mais souvent imperceptibles, invitant à restaurer notre attention aux cycles élémentaires, et à éveiller des gestes de soin.
Née en 1997 à Sousse, Khouloud Benzarti est diplômée de l’École Supérieure d’Art et de Design TALM à Angers, et étudie actuellement à l’école d’architecture de la Villette.
Popline Fichot (France), L’orchestre des fuites – Le souffle des daphnies
La fluorescéine est une matière non toxique utilisée en hydrologie pour tracer les cours d’eau souterrains et les fuites invisibles. Le projet d’installation de Popline Fichot matérialise le chemin de l’eau qui traverse un ensemble de sculptures mêlant matériaux organiques, structures métalliques et récits souterrains. Suivant ses failles, ses zones poreuses, l’eau teintée fait émerger un dessin en creux, récits de fuite, de fragilité et de résilience. Entièrement éco-conçu, démontable et principalement fait de matériaux réemployés, le projet prend racine dans la figure de la daphnie. Ce petit crustacé translucide, qui a la particularité de se reproduire seule par clonage féminin et de se façonner une armure face à ses prédateurs, est un bio-indicateur et un organisme-filtre essentiel à l’équilibre des eaux. Les sculptures, inspirées des formes des daphnies et de leurs mues, deviennent une résurgence poétique et politique, où se mêlent écologie aquatique et récits de corps en défense.
Née en 1999 à Paris, Popline Fichot est diplômée d’un Master à l’École Duperré à Paris, elle est actuellement en master design, création, projet du Césaap – Conférence des Écoles supérieures de Paris.
Clara Niveau-Juteau (France), Fresque du Vivant
Créer une nouvelle imagerie qui rende visible le vivant, et l’engagement militant de celles et ceux qui luttent pour le préserver. Telle est la démarche de Clara Niveau-Juteau. Avec Fresque du vivant, elle propose la création d’une fresque textile à la teinture végétale, qui représente la richesse de la biodiversité qui peuple les berges, les cours d’eau et les zones humides de la réserve naturelle qui l’accueillera. Dévoilant le rapport indivisible du vivant et de l’Eau, l’œuvre, créée en dialogue avec les biologistes, naturalistes et gestionnaires de la réserve, sera aussi fertile au sens propre. Incrustée de graines locales et/ou d’éléments organiques favorisant la biodiversité, elle sera in fine déposée à la surface de l’eau, à l’image d’un radeau. Au contact de l’eau, les graines dispersées amorceront une forme de régénération de la ripisylve. Ce geste à la fois poétique, politique et rituel, invite à observer, à apprendre, à collaborer, et à semer, au sens propre comme au figuré.
Née en 2000 à Niort, Clara Niveau-Juteau est étudiante à l’Ecole Supérieure Européenne de l’Image à Poitiers.
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