Blühen
Pour l’éclosion d’une écologie culturelle. Première édition le 5 octobre au Goethe Institut de Nancy.
Crédit image : ©Renato Cruz Santos
Publié le 1 août 2022
À Clermont-Ferrand, la table ronde a euu lieu le jeudi 15 septembre à 17h30, à l’université de Clermont-Ferrand (amphithéâtre Varda) et s’intéressera aux enjeux énergétiques et à l’océan. Elle réunira cette fois-çi le chercheur Roberto Gamboa, spécialisée en production d’énergie marine, les artistes membres du collectif Berru et la co-présidente de Vidéoformes et historienne des arts médias, hybrides, Elise Aspord.
L’Océan : source d’énergie ?
L’océan représente 70% de la surface de la planète et reçoit de l’énergie de diverses sources : du soleil, essentiellement, mais aussi de la lune, des mouvements sismiques et des interactions internes de la planète.
Au fil de l’histoire, une petite partie de cette énergie a été utilisée de différentes manières. Le rayonnement solaire, par exemple, alimente la photosynthèse des algues océaniques qui nourriront ensuite la population animale de l’océan avant de finir dans nos assiettes. Notre nourriture est ainsi chargée en énergie océanique qui provient du soleil. En évaporant l’eau de l’océan qui se précipitera ensuite sur toute la planète sous forme de neige ou de pluie, ces rayons sont également la principale source d’énergie du cycle de l’eau.
L’énergie émanant des courants marins provient elle aussi du rayonnement solaire ainsi que des différentes températures générées à la surface de la terre. Ces courants étaient la principale source d’énergie pour les premiers voyages maritimes, essentiels pour relier les continents. Une partie de cette énergie marine remonte à la surface, ce qui génère des vagues qui parcourent les océans, accumulant de l’énergie et atteignant nos rivages sous des formes plus ou moins imposantes.
À l’heure de la recherche de sources d’énergies renouvelables et de tentatives de réduction des émissions de carbone, l’océan apparaît comme un bon candidat. Les formes d’énergie océanique peuvent être séparées en différentes familles : énergie des marées, énergie des vagues, courants océaniques, conversion thermique des océans et gradients de salinité.
Certains barrages marémoteurs transforment l’énergie des océans en électricité depuis des années, mais les autres technologies de conversion de ce type d’énergie sont toujours en phase de recherche et de développement ou en phase de prototype. Il existe des exemples de turbines à énergie éolienne océanique fixe et fluctuante, de turbines à courant océanique et de convertisseurs d’énergie des vagues, mais pas à grande échelle.
Le potentiel théorique des technologies de l’énergie des océans dépasse largement les besoins actuels en énergie des humains, mais la technologie permettant de convertir cette énergie n’en est qu’à ses débuts et, à l’avenir, elle ne convertira probablement qu’une partie du potentiel énergétique des océans à l’usage des humains. Néanmoins, de nombreux prototypes de dispositifs de production d’énergie houlomotrice et marémotrice sont en cours de développement dans le monde entier afin de s’adjoindre aux énergies renouvelables et à faible émission de carbone qui existent déjà.
Ces convertisseurs d’énergie océanique doivent également être développés en ayant le plus faible impact environnemental possible. Bien que leur disparition soit impossible, ils doivent être minimisés pour permettre une utilisation responsable des ressources océaniques et faire en sorte que leur effet sur la biodiversité et la qualité de vie de l’océan soit limité.
– Roberto Gamboa
La Saison France-Portugal
Décidée par le Président de la République française et le Premier ministre portugais, la Saison France-Portugal se tiendra simultanément dans les deux pays entre le 12 février et le 31 octobre 2022.
Cette Saison croisée, qui s’inscrit dans le cadre de la présidence française du Conseil de l’Union européenne, est l’occasion de souligner la proximité et l’amitié qui lient nos deux pays, incarnées notamment par la présence en France d’une très importante communauté luso-descendante, et au Portugal d’un nombre croissant d’expatriés français, deux communautés dynamiques, mobiles et actives, qui constituent un lien humain et culturel exceptionnel entre nos deux pays.
Au-delà d’une programmation qui met en avant l’Europe de la Culture, la Saison France-Portugal 2022 souhaite également s’investir concrètement dans les thématiques qui nous rassemblent et que défendent nos deux pays dans l’Europe du XXIe siècle : la transition écologique et solidaire notamment à travers la thématique de l’Océan, l’égalité de genre, l’investissement de la jeunesse, le respect de la différence et les valeurs d’inclusion.
A travers plus de 200 événements, majoritairement co-construits entre partenaires français et portugais, la Saison France-Portugal a pour ambition de mettre en lumière les multiples collaborations entre artistes, chercheurs, intellectuels, étudiants ou entrepreneurs, entre nos villes et nos régions, entre nos institutions culturelles, nos universités, nos écoles et nos associations : autant d’initiatives qui relient profondément et durablement nos territoires et contribuent à la construction européenne.
Pour l’éclosion d’une écologie culturelle. Première édition le 5 octobre au Goethe Institut de Nancy.
ACT est un projet de coopération européenne consacré à l’écologie, le changement climatique et la transition sociale
Le Centre Pompidou lance un MOOC sur l’écologie dans l’art. En 5 séquences, ce cours en ligne gratuit ouvert à…